Autodidacte pour les musiques improvisées et le jazz, il affectionne leurs pratiques
sous toutes les formes. D'abord dans le milieux du Jazz-Rock de 1995 à 97 avec la
formation Litoryan, il chute par suite dans l'improvisation libre et ses déviances avec
le trio DMR et le solo. Son attirance particulière pour la création, pour l'inertie du
mélange culturel, le poids de cette même culture sur la subjectivité, le pousse au
plaisir des rencontres aux multiples visages (Tchamitchan, la compagnie Envol Théâtre,
...).
Alors, rupture et déracinement avec pour contre rencontre le paradoxe du solo. Plus de complices pour partager l'instant, pour relancer la perte d'activité, supporter la défaillance face au vide de la création instantanée: plus de réponse. Seule présence, là de nouveau affectionner, la masse éclatée du public. Assis par terre le bricoleur, guitare, guitare préparée, magnéto, grat-grat, bidules, rentre dans l'urgence du moment: émettre le son, celui qui réagit à son semblable n'est pas de mise, advient alors le nouveau qui se sculpte dans l'informité d'une relation humaine entamée avec le public.